La mise en oeuvre du Plan Mercredi

Depuis la rentrée scolaire de 2017, le législateur autorise l’organisation de la semaine scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires publiques sur quatre jours pour les communes et les conseils d’école qui le souhaitent. En conséquence, l’Organisation des Temps Scolaires (OTS) des enfants entre 3 et 12 ans et les projets éducatifs territoriaux (PEdT) sont très hétérogènes d’une école à l’autre.

Ce Plan Mercredi a donc été conçu pour répondre aux besoins et aux attentes des parents et de leurs enfants pour que le mercredi devienne, si ce n’est pas le cas, un temps éducatif utile aux enfants, créé dans le respect de leurs rythmes et en lien avec le socle commun de culture, de connaissances et de compétences. Ce sont les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (D-R-D- JSCS) et les rectorats, en lien avec les directions régionales des affaires culturelles, qui sont chargés de coordonner le Plan Mercredi. 

Les collectivités qui souhaitent mettre en place le Plan Mercredi doivent concevoir un projet éducatif territorial dans lequel il est expliqué l’organisation des accueils de loisirs périscolaires les mercredis, et elles doivent s’engager à respecter les principes de la charte qualité du Plan Mercredi. 

Concernant le financement, L’Etat aide les collectivités depuis 2013 et continuera à soutenir seules les communes qui ont conservé leur organisation du temps scolaire sur cinq matinées. Des aides sont également versées par la Caisse d’Allocations Familiales (Caf) au prorata du temps de fréquentation réelle des enfants d’un accueil de loisirs périscolaire. Enfin, l’Aide spécifique rythme éducatif (ASRE) est maintenue et la prestation de service ASLH périscolaire pour les heures d’accueil réalisées le mercredi est bonifiée. 

Pour plus d’informations, consultez le texte de loi du Plan Mercredi en cliquant ici

 

 

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