La F.F. Clubs Omnisports a renouvelé son enquête nationale qui est devenu le “Baromètre de l’omnisports”. Aujourd’hui, nous vous dévoilons les résultats complets de cette enquête.
Un des objectifs de celui-ci est de présenter le dynamisme de l’ensemble des clubs omnisports en France qu’ils soient adhérents ou non de la fédération. Les clubs omnisports jouent un rôle primordial sur leurs territoires que ce soit en terme de santé, d’insertion, d’inclusion, de développement de pratiques pour les personnes éloignées du sport, d’éducation, de féminisation, etc.
Ce baromètre vous permet aujourd’hui d’avoir un regard sur le fonctionnement des clubs omnisports et leurs engagements sociétaux avec des données chiffrées et quelques exemples concrets. Il aura vocation à être renouvelé tous les deux ans pour mesurer l’évolution des clubs omnisports.
Nous tenons à remercier sincèrement les clubs qui ont pris le temps de répondre à ce baromètre. Grâce à vous, nous avons atteint 198 clubs répondants soit 33% de nos clubs adhérents.
FFCO_BAROMETRE_Vfinale-siteQuelques éléments de synthèse
Les chiffres montrent une évolution sensible sur certains aspects sociétaux, qui semblent suivre une double tendance :
- La tendance naturelle et historique à la diversification (actions, budget, adhérents, réflexions), signe, à la fois de l’intégration des associations dans la société mais parfois des signes nécessaires de survie économique ;
- La tendance plus récente de sortie de crise sanitaire poussant les associations à intégrer rapidement les aspects innovants de développement associatif avec des projets à envergure sociétale (sport santé, environnement, nouvelles pratiques, etc.).
La subvention départementale semble plus dépendante des logiques de développement des clubs que les autres subventions, dépendant majoritairement des effectifs (voire du niveau de pratique sportive).
Le budget s’oriente prioritairement aujourd’hui vers les adhérents, les subventions puis les partenaires. Cette fragilité incite à progresser sur le financement le plus faible pour tendre vers une répartition par tiers et ainsi ne pas dépendre d’un financement et anticiper les crises potentielles.
Sur la transition numérique, nous remarquons une augmentation des clubs possédant une solution de gestion RH qui peut s’apparenter à une professionnalisation des structures omnisports.
Concernant les actions sociétales, nous remarquons l’investissement d’une grande partie des clubs sur l’enfance, le sport santé, le handicap, la prévention des violences et l’environnement. A contrario, nous pouvons relever que moins de clubs se sont emparés des sujets comme le sport en entreprise, les nouvelles pratiques ou encore la féminisation. Plusieurs raisons pourraient justifier ces résultats avec, notamment, la présence de sujets d’actualité du monde sportif (exemple sur la prévention des violences ou de l’environnement) mais également des actions liées aux politiques publiques développées ces dernières années sur certains sujets (exemple du sport santé).
La question du handisport se détache et semble possible uniquement lorsqu’un seuil d’adhérents est atteint. Les pratiques handisports et adaptées ne peuvent être créées que lorsque les effectifs de licenciés sont consolidés.
Nous remercions Bruno Lapeyronie et les étudiants d’AMOS Bordeaux pour l’aide à l’analyse des résultats de cette enquête.