Initiatives de clubs : US Créteil Haltérophilie – Musculation et Fitness

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Créée le 11 mars 1936 avec le football comme seule discipline, l’US Créteil fut, il y a déjà plus de 80 ans, l’une des toutes premières de type loi 1901, Aujourd’hui elle compte à son actif, 30 associations donc l’US Créteil Haltérophilie – Musculation et plus de 9500 adhérents. L’US Créteil, adhérente de la FFCO, est soucieuse de proposer à toutes et tous une pratique adaptée à leur besoin.

Depuis plus d’une dizaine d’années, l’Union Sportive de Créteil s’est orientée sur le sport santé avec l’US Créteil Haltérophilie-Musculation et Fitness (USC HMF). Plus encore à l’heure du COVID et des violences mentales que la pandémie et ses épisodes de confinements ont entrainées, le club œuvre sur le sentier de la santé mentale. Dès lors l’association ne pouvait qu’être partie prenante à l’annonce du thème de la « Grande Cause Nationale » de cette année.

Le premier outil que l’ USC HMF a développé, à partir d’une pratique antérieure, est la danse thérapie spécifiquement ciblée pour les femmes victimes de violences sexuelles, avec une approche appuyée en « littératie physique pour reprendre le contrôle de son corps après le(s) traumatisme(s).Plus récemment, le club expérimente la sonothérapie, à base de l’instrument Handpan (percussions) tout en l’associant à la fois à un accompagnement à la relaxation par la suggestion vocale et à la mise en mouvement. Après une quinzaine d’ateliers auprès de divers publics, l’USC réalise l’impact positif suite à des retours quantifiés sur une centaine de personnes, notamment en situation d’hyperactivité et d’anxiété. C’est un atelier particulièrement adapté aux séniors puisqu’il permet de conjuguer le mouvement et le cognitif.

Par ailleurs, avant de pousser cette voie du son, le club avait tenté l’expérience de la voix et du mouvement au travers des ateliers « lecture en mouvement » lors desquels il s’agissait avant tout de donner corps à l’imagination par la lecture de textes spécifiquement choisis ou écrits pour l’occasion, incitant les participant.e.s à la mobilité et à la détente. De nombreuses études1 ont effectivement démontré l’impact positif de la lecture sur la santé mentale particulièrement (connectivité neuronale) mais rares sont les expérimentations qui proposent de conjuguer l’activité physique et la lecture, à l’exception du mouvement « Read N’Move ». Ces expériences n’ont pas été reconduites car ciblées pour les EHPAD, structures manquant de fonds pour des prises en charge financières.

Sporadiquement, l’USC HMF propose des animations, en portes ouvertes, liées à l’environnement notamment via la sensibilisation aux mobilités actives (apprentissage du vélo, de la trottinette, marche posturale, etc.) qui, in fine, luttent aussi contre l’éco-anxiété et la peur des déplacements dans l’espace public. Ces ateliers ouverts à tous-tes, ont permis à certain.e.s usager.e.s d’augmenter leur mobilité active tout en ayant une meilleure conscience de leur environnement et surtout, pour les femmes, de déconstruire la sexualisation de l’espace public.

Les succès de l’USC

L’un des plus grands succès est l’atelier « Marche-Discussion ». Initié dans l’après covid, en partenariat avec une assistante sociale que nous accueillons alors en stage de 3ème année de formation dans notre structure, qui avait fait remonter outre les difficultés sociales des familles accompagnées à cette période, le malaise particulier des mères qui avaient vu exploser leurs charges mentales et le nombre d’agressions subies.

L’idée basique était d’avorter l’aversion de la marche et de permettre aux participantes de prendre la parole sur divers sujets de société, excuses à la libération de la parole. Techniquement, il s’agit de marcher sur un temps donné, en binôme, et de discuter sur des sujets imposés tirés au hasard.

Cette démarche a pour vocation de faire oublier l’effort de la marche tout en permettant la fluidité de conversation. Après cette marche dynamique, nous organisons un grand cercle de parole pour faire un retour de nos conversations, autour d’une boisson chaude et encadré par une animatrice-médiatrice. Les premières séances avaient tellement fonctionné que des confidences, sous forme de bombes sociales, avaient émergé des discussions déroutant l’assistante sociale présente et l’intervenante spécialiste des violences de genre. Dès lors, nous avions associé une psychologue à ces temps. Aussi, la responsable coordinatrice s’est formée à Urgence Santé-Mentale.

1 – https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/michel-cymes-nous-alerte-sur-les-bienfaits-de-la-lecture-sur-notre-cerveau-7793864629

Plus d’informations : https://www.maison-sport-sante-creteil.fr/ / https://www.uscreteil.com/accueil

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