Cet article est proposé par Mariane Parent du Reseau Accès Participation (Québec). Mariane est intervenue au salon Sport Asso and Co proposé par la Fédération Française des Clubs Omnisports en novembre 2023 à Clermont-Ferrand (63). Nous remercions Mariane pour ce bel écrit et pour sa présence à notre évènement.
La Fédération Française des Clubs Omnisports réunissait plusieurs acteurs venant de toute la France pour y aborder de nombreux sujets, dont celui encore trop peu connu, celui de la littératie physique. La fédération s’engage d’ailleurs pleinement dans la promotion de la littératie physique en France depuis plusieurs années !
Mettant à profit mon expertise en tant que directrice générale du Réseau Accès Participation (RAP), je me suis rendue à Clermont-Ferrand pour y livrer une conférence ayant pour titre “Cet abandon crève-cœur : La relation du jeune avec le sport, déficit d’attractivité, bilan de la rupture des pratiques notamment chez les jeunes femmes“.
Saviez-vous qu’à l’âge de 14 ans, les filles sont environ deux fois plus nombreuses que les garçons à avoir abandonné le sport au Canada ? C’est une statistique qui nous sidère à chaque fois au RAP, mais qui nous motive, à travers toutes nos interventions, pour l’abroger.
Lors de cette conférence, je me suis penchée sur les raisons principales de l’abandon du sport et surtout sur les solutions à mettre en pratique pour éviter la sortie des jeunes de l’activité physique. À travers le récit de Mathis, sa présentation animée entraînait les spectateurs dans les réflexions et le parcours concret d’un jeune qui s’investit cœur et âme dans son sport favori. C’est ainsi que chacun pouvait repérer un Mathis qu’il avait déjà croisé dans sa vie.
Lorsque nous parlons de littératie physique, l’impact sur les personnes qui travaillent en sport et activité physique est immense. J’entends souvent : « Enfin, j’ai l’impression de valider une approche humaine qui me ressemble et d’entrer dans un mouvement de collaboration ! »
Les mythes sur la littératie physique
Mythe 1 : La littératie physique est une question de développer les compétences physiques de base.
Faux ! Nous parlons aussi de motivation, d’impact social et de sentiment de compétence pour qu’une personne s’engage envers l’activité physique toute sa vie.
Mythe 2 : La compétition, c’est mauvais !
Faux ! Au contraire, dans une perspective de littératie physique, on voit la compétition comme un parcours essentiel pour ceux et celles qui vivent pour se dépasser et repousser leurs limites. On se pose seulement cette question pour tous les autres qui veulent bouger sans la pression de la performance.
Mythe 3 : Le terme littératie physique ne s’applique pas à mon milieu.
En France aussi, le terme littératie physique accroche. Plusieurs personnes souhaitent partager ce concept, mais peinent à y arriver. Il faut toujours continuer de s’adapter aux divers milieux, mais gardons le terme dans la discussion puisque, internationalement parlant, les recherches sont trop nombreuses pour l’ignorer.
Vous pouvez retrouver l’article complet sur : RESEAU ACCES PARTICIPATION
D’autres articles pourraient vous intéresser :
La Fédération Française des Clubs Omnisports publie un nouvel ouvrage !
Fin juin, la Fédération Française des Clubs Omnisports sort son nouvel ouvrage titré “Osez le…
Le club, un maillon de la chaîne éducative à l’école
L’importance incontournable de l’EPS Les enseignants d’EPS sont spécialement formés pour dispenser une éducation physique…
Fair-play : le rôle de la littératie physique
La littératie physique, bien au-delà de l’aspect physique, se révèle être une école idéale pour…
