Dans un arrêt rendu le 30 janvier 2019 (Cass. Soc., 30 janvier 2019, n°17-28.905), la Chambre sociale de la Cour de cassation est venue rappeler que l’employeur est susceptible d’être responsable d’un manquement à son obligation de sécurité, pour des actes commis par des tiers à l’encontre de ses salariés. Pour s’exonérer de toute responsabilité, il doit prouver « l’absence d’autorité de fait ou de droit de ces tiers sur le salarié victime ».