” Il a influencé mon parcours dans le bon sens du terme. “
D’abord trésorière de la section judo, Marinette est ensuite devenue présidente de l’US Cenon omnisports après la fusion avec l’Office Municipal des Sports.
Comment êtes-vous devenue dirigeante du club ?
J’ai d’abord été trésorière à la section judo. Après, je suis devenue secrétaire générale de l’office des sports. Quand le président s’est arrêté, il m’a proposé de prendre la présidence. C’est souvent comme cela que ça se passe. J’ai été sollicitée en « off » et comme je sentais qu’on me donnait de la confiance, je me suis présentée et j’ai été élue.
Si on n’était pas venue vous chercher, vous seriez- vous présentée pour la présidence ? Ce n’était pas dans mes projets, mais ça me plaisait tellement que j’aurais cherché à évoluer quand même, à m’investir davantage. Je serais peut-être passée par la présidence d’une section dans un premier temps… Mais, je ne vous cache pas qu’à l’office municipal des sports en 2001, être une femme présidente, cela n’a pas été facile au début. On ne m’a pas mis de bâtons dans les roues, mais je sentais que c’était un gros changement. J’ai senti un étonnement. Un article dans le journal s’intitulait « Une femme à la tête… » comme si c’était important de dire que « c’est une femme ».
Comment avez-vous pris confiance en vous au fil du temps ?
Dans les années 2000, nous avons recruté un professeur de judo. Il y a eu tout de suite une complicité qui s’est nouée avec la construction de différents projets. Puis, il est devenu directeur de l’omnisports lorsque j’ai été élue présidente. Il m’a apporté beaucoup de confiance. Il me disait que je n’osais pas assez, que je ne me mettais pas assez en avant. C’est une personne plus jeune que moi. J’ai soixante-dix ans, lui a quarante-huit ans. Il a influencé mon parcours dans le bon sens du terme et aujourd’hui, il m’accompagne toujours.
Dans les années 2000, nous avons recruté un professeur de judo. Puis, il est devenu directeur de l’omnisports lorsque j’étais présidente. Il m’a apporté beaucoup de confiance. Il me disait que je n’osais pas assez, que je ne me mettais pas assez en avant. ‘‘
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