L’organisation des Conférences régionales du sport fait débat

Alors que des décrets doivent venir préciser les modalités d’organisation des futures conférences régionales du sport, France Urbaine et l’ANDES ont souhaité rappeler leur position.

D’une part, France urbaine, l’association représentant les agglomérations, métropoles et grandes villes, demande dans un document intitulé “Pour une nouvelle organisation territoriale du sport” que “la structuration sportive locale fasse preuve d’agilité, au nom de l’expérimentation et de la différenciation territoriale” et dispose “d’une autonomie de décision suffisante”.

France urbaine réclame également “une représentation équitable, au sein des conférences régionales du sport, de chaque strate de collectivités territoriales” (commune, EPCI, “de la communauté de communes à la métropole”, département et région). Elle fait également valoir la nécessité d’avoir, dans chaque région, un président issu des territoires “qui sera garant de la prise en compte des spécificités locales”. Enfin, l’association plaide pour que les conférences régionales du sport se positionnent comme des “guichets uniques, permettant d’être les interlocuteurs privilégiés d’acteurs associatifs locaux, de fédérations, d’entreprises, en lien étroit avec l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), et qu’elles puissent recevoir en direct les fonds européens (FSE/Feder) et les produits du mécénat d’entreprises.

D’autre part, l’Association nationale des élus en charge du sport ont adressé une lettre à Roxana Maracineanu, ministre des Sports pour lui exposer ses propositions quant à l’organisation territoriale de la gouvernance du sport.

L’ANDES réclame que les collectivités soient au “centre du jeu”. Ainsi, les présidences des conférences régionales comme des conférences des financeurs” doivent être réservées aux représentants des collectivités, principalement du bloc communal”. 

Concernant la composition des conférences régionales, l’Association plaide pour que “la part réservée aux collectivités se situe entre 40 et 49%” des voix.

Enfin, l’Andes estime que “la trajectoire budgétaire du ministère des Sports démontre depuis dix ans un profond décrochage”. Elle poursuit en évoquant que “l’enveloppe actuelle de 45 millions d’euros (dont 22 millions pour les équipements sportifs de niveau local et 14 millions du plan Aisance aquatique) est clairement insuffisante, quand on sait que l’enveloppe équipements du CNDS en 2010 était de 80 millions.” Elle plaide donc, pour “un amorçage financier conséquent, au moins les cinq premières années”.

De son côté, la Fédération Française des Clubs Omnisports fait valoir auprès de ses différents interlocuteurs et notamment auprès du ministère et des parlementaires la nécessité que des dirigeants de clubs siègent à ces Conférences pour faire entendre la voix des acteurs de terrain et des représentants du sport “près de chez nous”.

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