INTERVIEW – Elodie Hernandez-Deniau

” Ce qui m’enrichit beaucoup ce sont les relations humaines “

Portrait d'Elodie Hernandez-Deniau

Après avoir été engagée au sein de la section tennis, puis en tant que secrétaire générale de l’omnisports, Elodie a été élue présidente du CA Béglais lors du départ du président en place depuis près de 27 ans.

Comment êtes-vous arrivée à la présidence de ce club ?

J’ai toujours été baignée dans le milieu sportif, et engagée depuis plusieurs années au sein de la section tennis, sport que je pratique depuis ma plus tendre enfance. J’allais souvent aux assemblées générales de l’omnisports. C’est comme ça que j’ai rencontré le président de l’époque avec qui le courant est bien passé quand je lui ai dit qu’il manquait des femmes dans son comité directeur ! Il m’a pris au mot et m’a proposé le poste de secrétaire générale qui venait de se libérer et que j’ai occupé de 2016 à 2019…. Au-delà de cette anecdote, mon profil : professionnelle des ressources humaines, mon expérience de sportive et mon implication dans le milieu associatif, lui a paru très intéressant pour ce poste. On s’est dit qu’il était important de donner un nouvel élan à ce comité directeur, de revoir certains statuts et de « dépoussiérer » certains dossiers. Nous nous sommes donné rendez-vous un peu plus tard, et c’est comme cela que j’ai commencé en 2016. En 2019, le président décide de quitter son poste pour des projets personnels. J’ai donc pris cette opportunité avec une équipe solide autour de moi, et j’ai présenté un projet associatif pour lequel j’ai été élue. Ce projet m’a permis d’exposer tous les axes de développement prioritaires et la réorganisation que je souhaitais mettre en place.

” Toute cette partie institutionnelle est intéressante, les liens avec les autres associations, les partenariats… et puis de se dire que je contribue à mon échelle à faire avancer les choses. “

Elodie Hernandez-Deniau qui parle dans un micro lors d'une réunion

Qu’est-ce que ces responsabilités vous apportent personnellement ?

Ce qui m’enrichit beaucoup ce sont les relations humaines. C’est toutes ces différentes personnes auxquelles on peut avoir à faire, toutes les différentes situations à gérer. La diversité des personnes et des situations est hyper enrichissante. Il y a aussi le côté politique d’une direction d’association. Cette dimension me plait beaucoup et j’apprends également car c’est une partie plus éloignée de mon métier de RH (…). Toute cette partie institutionnelle est intéressante, les liens avec les autres associations, les partenariats… et puis de se dire que je contribue à mon échelle à faire avancer les choses.

Au début, vous avez parlé du fait qu’il y avait très peu de femmes au sein du comité directeur. Ça a changé depuis que vous êtes là ?

Il y a cinq femmes qui sont présentes au comité directeur et six avec moi. Il y en avait trois auparavant. La différence n’est pas énorme mais on avance. Nous devons également essayer de créer les conditions pour que les femmes puissent s’impliquer de manière différente et rendre plus flexible nos organisations. Nous avons déjà développé des activités spécifiques et continuons à mettre le sport au féminin en valeur, c’est un des axes prioritaires du projet de notre club !

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